Description
Résumé :
Dès avant les découvertes liées à celle de la sexualité infantile Freud avait appelé de ses voeux une réforme de l éducation en raison de l importance qu il accordait à l influence de la morale dans la genèse des névroses. C est par l éducation et l anathème qu elle jette sur la sexualité que les familles de la société bourgeoise s assurent de la chasteté des adolescents avec les risques et les conséquences sur la vie sexuelle ultérieure que cela comporte. C est donc avant tout l éducation qu il serait souhaitable de transformer. La psychanalyse pourrait dévoiler à l éducateur les principes de son pouvoir et peut-être l accroître tout en lui montrant ses erreurs lui permettant ainsi une action mieux concertée. Freud eut en effet un moment l espoir de substituer à l éducation de son temps une pédagogie libératrice fondée sur la psychanalyse. Cependant sa conception même des conflits inconscients et l antinomie surtout reconnue dans les dernières années de sa recherche entre la satisfaction des pulsions et toute entreprise d organisation civilisée de la vie sociale le conduisirent à abandonner sa quête. Catherine Millot retrace l histoire de cette recherche d une nouvelle pédagogie et de son échec. Elle montre tant d un point de vue théorique que technique (la pratique thérapeutique) ce qui s oppose définitivement et avec de fortes raisons à toute idée de pédagogie psychanalytique..
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