Description
Résumé :
De 1959 date du début des Indépendances des territoires de l’Afrique occidentale française à aujourd’hui des milliers de familles paysannes de douze Etats ont construit leur mouvement le Réseau des organisations paysannes et des producteurs d’Afrique de l’Ouest (ROPPA). On parle aujourd’hui beaucoup des Organisations paysannes (OP) structurées du village au niveau national et dans des réseaux couvrant plusieurs pays. Mais ce ne sont pas des initiatives tombées du ciel. Elles ont leur histoire. Ce livre la raconte. Voilà ce qui est difficile nous dit l’auteur faire naître un mouvement à partir de racines solides. Celles-ci sont constituées par notre mode de vie. Que chacun de nous n’ait pas honte de produire une bonne partie de sa nourriture de la mettre dans le grenier de se mettre autour d’une assiette pour manger ensemble de boire ensemble dans un même canari de vivre dans une grande solidarité familiale. Ce bonheur-là ne doit pas être une honte. Il doit même être une proposition nouvelle d’une vie solidaire. Il s’agit de construire ou de restaurer des rapports sociaux apaisés permettant l’épanouissement de chacun dans la sous-région… Notre combat n’est pas d’abord celui de la production mais celui de la reconnaissance de notre mode d’existence : de nos exploitations familiales. En 1974 Mamadou Cissokho a choisi de laisser sa craie de jeune instituteur pour devenir paysan au sein d’une exploitation familiale qu’il crée à Bamba Thialène (à 400 km de Dakar) au Sénégal. Dans ce village des paysans l’accueillent et lui font confiance. Depuis lors il est la cheville ouvrière du mouvement paysan en Afrique de l’Ouest. Fin 2008 ses pairs d’Afrique du Sud de l’Est et du Centre lui ont confié le soin de fonder la Plateforme panafricaine des paysans et des producteurs d’Afrique..
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