Contes d une grand-mère tibétaine – Yveline Féray

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Etat : Très bon état

Plus que jamais il faut lire ces contes en les écoutant car le Tibet a livré la richesse de son immémoriale culture avant tout par ses barde …

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UGS : 19287 Catégorie :

Description

Résumé :
Plus que jamais il faut lire ces contes en les écoutant car le Tibet a livré la richesse de son immémoriale culture avant tout par ses bardes ses oracles et ses chants.
Ces récits qui nous dérangent nous émerveillent et nous troublent plongent aux origines du peuple tibétain de son identité puissamment originale là où en haut du pays d en haut la neige touche le ciel dans des espaces sans rivages.
Qu ils appartiennent aux Contes du Vetâla d or ou du Cadavre levé ou aux Contes et chants populaires ils illustrent symboliquement cette aptitude des Tibétains ces éternels voyageurs à survivre à leurs propres démons en les dominant et à tous leurs adversaires en leur opposant la force matérialisée de l esprit l âme de leurs cimes.

Extrait du livre :
Un jour que l ascète était en méditation au sud de son ermitage non loin d un nid de corbeau le fils du roi conduisant le fils du riche et le fils du mendiant gravit la montagne Sriparvata. Parvenus en haut du haut de la vallé5 les trois garçons remarquèrent aussitôt le nid de corbeau perché sur son rocher. Ramassant alors des pierres dans un pan de leurs jupes ils s en approchèrent.
– Jurons dit le fils du roi de rester ici ensemble jusqu à ce que nous ayons attrapé ces corbeaux !
Tous trois solennellement jurèrent et se mirent à viser le nid à qui mieux mieux.
Le soleil était au zénith lorsque le fils du roi déclara :
– J ai dans cette vie-ci tout ce dont j ai besoin honneurs serviteurs et richesses.
En ce qui concerne ma prochaine existence si j ajoute d autres aumônes à mes
précédents dons quel souci ai-je à me faire ? Que le cerf emporte donc les paroles de mon serment je rentre. Là-dessus il s en alla.
«Autrefois se dit le fils du mendiant j ai sûrement menti et violé mes serments c est pourquoi mes présentes chances de bonheur sont minces. Si je manque encore à ma parole dans ma future existence je serai encore plus misérable.»
Se munissant de nouvelles pierres il retourna près du rocher.

– Le fils de celui qu on appelle «très puissant» s exclama plein de mépris le fils de l homme riche a renié sa parole. Il l a reniée sans raison. Il est parti sans raison. Nous deux tant que nous n aurons pas déniché ces corbeaux nous resterons.
De concert ils se remirent à viser le nid. Mais trop longs ou trop courts trop forts ou trop faibles leurs tirs manquaient toujours leur cible.
Le soleil allait disparaître derrière le col lorsque le fils de l homme riche déclara à son tour :
– Un nid pareil aucune chance de l atteindre. Je suis riche et avec la richesse on est assuré d avoir une grande renommée.
Que le cerf emporte donc les paroles de mon serment je rentre.
Là-dessus lui aussi s en alla..

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Philippe Picquier

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