Description
Résumé :
La prise de conscience des effets négatifs ou même franchement destructeurs du progrès scientifique et technique incite aujourd hui de plus en plus à se demander si la connaissance au sens moderne du terme était bien la meilleure option possible pour nos sociétés. La réhabilitation de la sagesse contre le savoir et des traditions contre la raison a cessé d être un thème que l on pourrait considérer comme relevant exclusivement de la pensée conservatrice ou réactionnaire. La fin de la croyance au progrès est un des indices qui signifient que nous sommes entrés dans ce que certains appellent l époque postmoderne . Mais le postmodernisme qui tente de donner une réponse à la question de la légitimité sans recourir aux justifications contenues dans les grands récits de la modernité ne propose guère dans le meilleur des cas comme solution qu une sorte de surenchère ultramoderniste qui laisse la question à peu près entière. Le passage à la postmodernité s il est réellement en train de s effectuer implique naturellement une redéfinition plus ou moins radicale de la nature des tâches et des objectifs de la philosophie. La question qui se pose inévitablement est celle-ci : dans quelle mesure une époque postmoderne doit-elle également consentir (en dépit des tentatives de sauvetage plus ou moins convaincantes des postmodernistes) à se considérer et à se reconnaître comme postphilosophique au sens strict du terme ?.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.