Description
Résumé :
LA DEDICACE DE L AUTEUR : Dans Quelle éthique pour la nature? je me suis fondé sur mes 20 années d expérience d ingénieur écologue et sur les nombreux dossiers d actualité liés à la diversité biologique (espèces invasives changement climatique réintroductions grands prédateurs) pour dénoncer une maîtrise de la nature grandissante et défendre l idée que gérer la nature c est forcément la dénaturer. La gestion est un des termes les plus employés à notre époque. On gère son temps son calendrier son projet son stress son entreprise sa vie. En ce qui concerne la nature on gère ou du moins on espère gérer les espèces les populations les écosystèmes la planète. Derrière la gestion se cache la maîtrise car c est bien de cela qu il s agit. Les gestionnaires de la nature doivent abandonner leur domination et laisser la nature évoluer librement partout où cela est possible. Comment vouloir figer des biotopes appelés à évoluer inexorablement et conserver en un lieu des espèces vagabondes ? La sauvegarde de vastes espaces de nature sauvage pourrait être une preuve fondamentale de notre relation harmonieuse avec la biosphère une éthique pour les générations futures. Pour cela il faudrait maîtriser notre maîtrise de la nature. (Jean-Claude Génot)
Jean-Claude Génot persiste et signe. Après son premier livre paru aux éditions Édisud en 1998 Écologiquement correct ou Protection contre nature ? celui-ci renouvelle et insiste sur le fait que gérer la nature c est forcément la dénaturer . Et il affirme à partir de nouveaux exemples concrets récents – notamment la tempête de décembre 1999 et ses effets sur les forêts – que les gestionnaires de la nature doivent abandonner leur domination et laisser la nature évoluer dans une plus grande liberté. Que nous devons sauvegarder de vastes espaces de vraie nature sauvage preuves d une relation harmonieuse entre l homme et la biosphère. Qu il est indispensable que nous maîtrisions enfin notre maîtrise de la nature ! Un livre qui bouscule les idées toutes faites que nous nous forgeons souvent trop sommairement sur les faits de société et qui nous amène de façon très sympathique à une véritable réflexion personnelle..
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