Description
Résumé :
LA PHILOSOPHIE a souvent descendu une pente qui la conduisait à l’intérieur (l’abyssal) à ce qui se situe au centre recouvert enfoui même caché. La surface ne pouvait qu’en être déconsidérée. A été ici choisi le chemin contraire : c’est bien au dehors que le dedans se révèle et s’exprime. Il s’ensuit que le subjectif se donne à voir à celui qui accepte de recueillir ses manifestations parfois obliques infimes apparemment futiles. Dépassant un instant les limites le texte va jusqu’à valoriser l’enveloppe (le contenant) qui l’emporte sur ce qu’elle enferme et aussi indique. La biologie ne dément pas cette glorification de la périphérie parce que la vie ne se loge pas dans les fonds viscéraux mais à l’intersection de son énergie et du milieu. L’art contemporain n’a pas manqué d’emprunter ce chemin tant il tient à rendre visible le prétendu invisible. D’un bout à l’autre le texte dérange trouble mais reste attaché à la thèse d’un renversement salutaire des perspectives..
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