Description
Résumé :
Ce livre est un ouvrage technique illustré sur l art de l aïkido.
Il est à la fois un ouvrage clair sur les principes et les techniques d aïkido et la suite du précédent ouvrage de l auteur. Comprendre l aïkido qu il complète en abordant des sujets de réflexion tels que : Que qu est-ce qu une pratique martiale cohérente et saine de l aïkido ? Peut-il y exister une non-violence de la martialité ? Comment mettre en pratique l extraordinaire particularité de l aïkido ? Ce livre donne des réponses illustrées à ces questions.
Sans être exhaustif il traite de la majorité des mouvements et sort avec fraîcheur et attention des sentiers battus. Avec ce livre l auteur nous dévoile bien des secrets auxquels le commun a rarement accès.
Présenté de façon agréable ce livre devrait combler les pratiquants les plus exigeants comme les débutants les plus novices. Nouvel ouvrage de référence de cet art on comprend à travers lui tant sa richesse que son caractère paradoxal universel et pacifique.
Olivier Gaurin né en 1959 à Paris commence l escrime à l âge de 5 ans et débute l aïkido à 15 ans. Un des plus jeunes 3e dan français de l époque il a 24 ans. Après avoir terminé ses études de philosophie il décide de partir au Japon pour trois mois il y restera 11 ans se mariera avec une Japonaise et finalement avec son pays d adoption y passant l ultime examen technique de 4e dan. Parlant japonais pratiquant journalier de l Aikikai de Tokyo élève de Kisshômaru Ueshiba et des maîtres reconnus du dôjô central attentif à chercher toujours plus loin le sens de l art qu il pratique il y poursuit sa recherche avec assiduité. De retour en France en 1998 et continuant l entraînement chez Christian Tissier il décide d écrire pour transmettre son expérience. Il se lance aussi dans l écriture de romans.
En octobre 2005 il retourne au Japon et vit dans le sud de Tokyo.
Extrait du livre :
Comment nous voit le corps ?
Comment le voyons-nous ?
Si nous parlions en termes militaires on pourrait dire que le corps est un très bon voltigeur. C est même un très bon tacticien : il se plaint rarement comparativement à ce que nous lui faisons subir. Il a une surprenante résistance et une force vive impressionnante. Il s organise de façon autonome et très efficacement. Il sait gérer ses propres efforts et ceux que nous lui imposons dans une utilisation optimum sur le terrain de l adaptation. Il garde toujours une marge de sécurité à son propre fonctionnement des réserves et des logistiques de transfert en stock. Il va où nous allons il fait ce que nous faisons il nous donne la possibilité de penser d éprouver joies et peines de nous surpasser parfois. Il supporte avec une force surprenante ce qui le met en danger même de mort. Il sait lui-même avec acuité et sans commandement réparer un organe faible ou endommagé. Il sait se préserver en limitant l activité de certains organes dans certaines conditions particulières (le froid par exemple ou le chaud). Il gère des manques énergétiques (air eau nourriture sommeil…). Il peut influencer nos décisions notre tempérament notre attitude face à la vie. Il peut également se sacrifier devant une tâche de survie impossible ou une douleur trop grande.
Tout cela nous devrions le savoir.
Mais : «Comment nous voit le corps ?» nous demandons-nous. Il est difficile de penser qu il est un être autonome de ce que nous sommes tant chaque particularité de notre esprit et de nos expériences vitales se retrouvent en lui. En effet rien ne lui échappe il note tout il transcrit tout de notre vie au sein de sa propre organisation biologique dans les méandres de son fonctionnement et de ses organes. Tout cela finit par transparaître sur notre visage sur notre peau sur nos membres nos organes sur notre façon de nous tenir de parler de manger de dormir de penser même et d agir ou de réagir en toutes circonstances.
Lorsque l on commence à lire ce «manuscrit vivant» il apparaît évident que notre corps : c est nous profondément nous. L un ne va pas sans l autre. Il est indissociable dans son histoire avec… notre histoire justement . Et donc on peut en arriver facilement à penser que rien de ce qui lui arrive ne nous est ou ne nous fut même à l origine étranger.
Mon souvenir de l aïkido.
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