Description
Résumé :
A qui a reçu le don d’écouter quelques récompenses sont promises. Louis Nucéra possède ce don auquel s’ajoute celui d’une bienveillance sagace puisqu’elle exclut de sa nébuleuse les impostures seraient-elles des plus masquées. Porté à magnifier des êtres d’une belle élévation ce romancier des humbles raconte comment d’abord téléphoniste à seize ans dans une banque il a été amené à rencontrer au fil des ans et des chemins de la vie : Kessel Cocteau Picasso Cioran Nabokov Monfreid Henry Miller Brassens Gary Brel Boudard Félix Leclerc et d’autres que le poids de l’existence oppresse parfois mais que l’écriture la lecture la solitude subliment. Certains devinrent ses amis. Cocteau l’appela « le donneur de sang » Kessel « le cœur pur » Brassens « l’honnête homme ». Ils sont tous là rendus vivants par la magie d’un observateur chaleureux et d’un styliste de haute tenue car respectueux des hommes Louis Nucéra garde pour la littérature un amour transi d’adolescent. Les livres aussi sont « ports d’attache ». Il était une fois à Nice un petit garçon qui grandit dans la vénération de sa mère. Cette présence tutélaire n’a cessé de l’escorter. Ainsi n’abdique-t-on jamais ses origines. Une mémoire infaillible a fait le reste.
De Nice à Paris parce qu il aimait la littérature autant que les hommes Louis Nucéra a rencontré les plus grands : Kessel Cocteau H Miller Nabokov Gary Cioran Monfreid ou Mac Orlan. Certains sont devenus ses amis ce qui explique le ton d intimité profonde et la générosité sagace de ces Mémoires où foisonnent citations portraits et moments rares. Mes ports d attache ouvre à une mer de mots qui miroitent à l infini et par-delà les siècles.
A l endroit des géants (Baudelaire Dostoïevski Tolstoï Céline) comme à celui des moins célèbres (Jules Renard ou Charles-Louis Philippe) l auteur semble aussi s acquitter d une dette de lumière. Les écrivains ne sont pas seuls ici. Picasso Moretti Brassens Brel entre autres colorent aussi ce fabuleux répertoire dédié à la beauté et traversé par un ardent sentiment d urgence. Car la vie est trop courte pour s attarder sur le jargon des pions les dégueulis des corrupteurs ou les méfaits des forbans qui biseautent les mots et gauchissent la générosité ..
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