Description
Résumé :
Si Dieu existe comment peut-Il tolérer le mal régnant sur terre ? Ce cri d Ivan Karamazov le héros de Dostoïevski est celui d Albert Camus. C est aussi le nôtre parfois. S il nous semble juste qu un coupable paie et souffre pour ses propres fautes que dire de la souffrance de l innocent ? Quelle faute a-t-il commise ? Quelle faute doit-il payer ? Or certaines « sagesses » n hésitent pas à justifier cette souffrance et à prôner la résignation.
Ils innocentent Dieu en culpabilisant l homme. Limites de la sagesse. Le cri du révolté est là pour rappeler le scandale. Et l homme moderne se révolte à juste titre contre le fait de ne pas se révolter. Mais il le fait jusqu à accuser Dieu de non-assistance à humanité en danger sans voir que tenir Dieu pour absent ou indifférent conduit au meurtre des innocents. Limites de la révolte et du désespoir.
Cet essai invite à changer de perspective. La vraie sagesse et la vraie révolte sont autres. Face au mal on accuse souvent sans agir. Que l on cherche à le justifier ou que l on désespère il se multiplie que l on vive malgré lui sans le justifier ni désespérer il recule. Quand on le comprend Dieu n est plus un problème pour l homme ni l homme pour Dieu. Le silence de Dieu dévoile un homme qui ne parle pas encore..
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