Description
Résumé :
Travailler sur la place de l’enfant sur les familles sur les devenirs de l’accueil engage radicalement la pratique et la réflexion dans des exigences cliniques anthropologiques et éthiques. Aujourd’hui lorsque les praticiens parlent des placements familiaux qu’ils gèrent ils affirment la nécessité de penser les champs des responsabilités des pouvoirs et de l’autorité soit penser tout particulièrement la responsabilité de l’environnement (social économique juridique et culturel) le transfert des compétences la notion de délégation d’autorité parentale. L’évolution des représentations de l’enfant de la famille de la santé mentale ordonne d’interroger la place et le devenir de l’enfant en famille d’accueil à défaut de quoi le Placement Familial risque de s’engager dans des impasses. Qui peut ou qui doit répondre du devenir de l’enfant placé? L’enfant lui-même renvoyé dans sa référence fondamentale à personne ou à plusieurs substituts ne sait plus où donner de la tête comment pourrait-il devenir une personne c’est-à-dire quelqu’un? Ces enfants arrivent souvent dans un état de très grande souffrance de familles en grande difficulté. Iraient-ils de plus en plus mal? Qu’est-ce qu’un enfant qui va bien qui va mal? Les incidences des lois sur la protection de l’enfant entraînent des remaniements et des contradictions dans la fonction même du placement : attente excessive ou précipitation dans la hâte de conclure sont des modalités fréquemment rencontrées. Il nous faut analyser l’influence de l’évolution des discours sur les notions de bien-être de réussite d’accès à la parentalité Au-delà d’une évolution évidente des pratiques à la fin du XXe siècle le Placement Familial recueille de plein fouet l’incertitude actuelle concernant l’enracinement de l’être humain: filiation procréation naissance et mort..
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