Description
Résumé :
« Un monde où les idées n’existeraient pas serait un monde heureux car il ne comporterait pas ces forces si puissamment conditionnantes qui contraignent l’homme à des actions inappropriées ces dogmes sacro-saints au nom desquels les pires des crimes sont justifiés les plus grandes folies méticuleusement rationalisées. » Aldous Huxley préface à La première et dernière liberté.
J. Krishnamurti n’a eu de cesse de réfléchir à la manière dont l’homme pouvait accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves que sont les idées préconçues les traditions et les systèmes de pensée. Celui qui toujours refusa d’être perçu comme un penseur un gourou ou un philosophe ne livre en aucun cas des solutions. Il ne prescrit pas de remèdes. La marche vers la liberté et la découverte de soi doit aboutir par chacun et en chacun. Car et c’est sans doute sa seule conviction énoncée comme telle : pour comprendre le réel encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même la première étape vers la libération consiste à s’échapper du carcan du conditionnement. Fuir le sempiternel rôle d’imitateur que s’est attribué l’homme et laisser jaillir l’état créatif. C’est cette libération de l’esprit statique du connu qui permettra à tout homme d’accéder au rang d’architecte d’une société nouvelle. Car le monde est fait par les hommes et le mal qu’il exhibe n’est que le fruit pourri de leurs propres souffrances.
Le livre de la méditation et de la vie se découpe en douze parties comme les douze mois de l’année. À chaque semaine son thème et chaque jour sa variation. Le tout tendant vers une progression. Ainsi alors que les quatre semaines de janvier dispensent une réflexion sur la capacité à « Écouter » « Apprendre » et faire fi de « L’autorité » pour tendre à « La connaissance de soi » celles de décembre closent 365 jours de pensées par les questions de « La solitude » « La religion » « Dieu » et « La méditation ». On retrouve tous les thèmes chers au penseur et ces questions répétées pour mieux nous « guider » vers la compréhension du « moi » : pourquoi persistons-nous à vouloir nous connaître tels que nous désirons être et non tels que nous sommes ? pourquoi avons-nous peur de l’inconnu ? pourquoi l’attachement ? l’incertitude ? la soif de devenir ? On prend connaissance dans ce livre des acceptions qu’attribue Krishnamurti à certaines notions comme la passion de sa volonté d’accession au point du libérateur « Je ne sais pas » de son rejet de l’analyse. Enfin au 365e jour on lit ce que la méditation n’est pas : une respiration particulière un salut au soleil. Car « méditer c’est purger l’esprit de toute activité égocentrique »..
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