Description
Résumé :
L absolutisme bourbonien n a cessé depuis 1690 d être dénoncé comme la contrefaçon caricaturale de la monarchie en contrepoint celle-ci apparaît sous sa forme universellement désirée comme le chef-d œuvre de l esprit humain et le paradigme du bon gouvernement. Le monarque absolu avait connu une dépréciation régulière à mesure que le citoyen perçait sous le sujet affirmait son identité se nourrissait de nouveaux symboles où s enracinait la nation. L allégorie qui faisait du roi la synecdoque de la France s était progressivement effacée. Le langage de la couronne accentuait encore l évanescence d une institution qui s enveloppait dans des brumes d opium répétait inlassablement des dogmes devenus fabuleux dans un discours liturgique d un autre âge. La monarchie s était figée dans une logomachie rituelle prisonnière d un code désuet qu elle était seule apte à déchiffrer désormais. Double histoire de l exécution d un régime et de l accouchement d un homme nouveau le citoyen des Lumières suit à travers ses témoins privilégiés les étapes de la transmutation qui s effectue dans l athanor philosophique au cours du siècle qui produisit Diderot et Voltaire Boulainvilliers et d Holbach Montesquieu et Mably..
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