Le bel été – Cesare Pavese

8,21

Etat : Très bon état

Trois nouvelles : trois lumières trois douleurs. De la première phrase du recueil : A cette époque-là c était toujours fête aux derniers m …

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UGS : 21330 Catégorie :

Description

Résumé :
Trois nouvelles : trois lumières trois douleurs. De la première phrase du recueil : A cette époque-là c était toujours fête aux derniers mots recouvrant d un calme linceul le corps d une suicidée l écriture fouille le plein jour de l activité humaine jusqu à y toucher le néant et la mort. Un peu comme un œil fasciné passe te repasse sur la blessure d un beau visage. C est la fêlure d angoisse qui accompagne une pâle amoureuse dans tous les trajets (Le Bel été). Puis c est l acharnement incertain de trois jeunes gens à suivre autour de la ville les doubles traces de viveurs fatigués et de la nature pléthorique (Le Diable sur les collines). C est enfin la fièvre vaine qui fait s agiter quelques femmes volées à elles-mêmes et dissipées en paroles de pure perte (Femmes entre elles). L art de Pavese est de travailler une matière tout en éclats les éclats douloureux de l unité mythique à jamais perdue. Mais ce deuil est en suspension dans une lumière rendre. Mais cette poussière d instants a été pulvérisée par un virtuose de la pudeur. Le désarroi est immergé dans les plaisirs on s offre nu au soleil on se soûle d odeurs on travaille à sa vie. La souffrance parle au discours indirect on dirait que sa voix est assourdie par une fatigue heureuse. Un an après la parution de ce livre Pavese mettait comme on dit fin à ses jours. C était le 27 août 1950 un bel été.

À lire certaines pages du Bel Été les premiers films de Fellini reviennent en mémoire : fins de nuits blêmes dialogues décousus visages creusés par une lumière d aube. Mais les rires s éteignent vite chez Pavese. En ville comme à la campagne on étouffe on cherche vainement son bonheur sa délivrance au contact des autres on parle comme on grifferait la pierre des immeubles ou la terre des collines ces ombres noires froides et muettes. Jeunes par petits groupes les personnages de Pavese glissent se heurtent s étreignent se repoussent papillons voletant sans but ni espoir. La vie file insaisissable entre les doigts. L écriture seule demeure pure et subtile qui avec Entre femmes seules prend relief épaisseur : en elle une voix s affirme où le poète semble trouver sa paix pour mieux apprivoiser peut-être cette mort qui viendra le cueillir un an plus tard. –Scarbo.

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Gallimard

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