Description
Résumé :
Nés pendant la Première Guerre mondiale Ester juive de Palestine et Hans Bis d un architecte allemand vont être tour à tour témoins acteurs et victimes des épisodes les plus tragiques de l Histoire entre 1920 et 1994.
Ils trouveront leur salut dans la douceur du lac Léman dans les rues glacées de Chicago dans le Berlin des années 30 dans le sable du désert de Namib dans les eaux de l océan Indien……dans la lumière prisonnière d un diamant baptisé la Rose du Voyageur pierre africaine éternelle qui orne la couronne des sages.
Lors d une vente aux enchères le journaliste Mariais Lanier entre en possession d objets ayant appartenu à Ester et Hans. Intrigué il se lance sur leurs traces et reconstitue leur périple. Il nous raconte l espoir et puis l horreur les retrouvailles et la fuite l amour dans la tourmente. Pris au piège de sa propre (en)quête il nous implique dans ses recherches. Au bout de ce récit au souffle épique il y a la réponse à cette question sommes-nous prêts à vivre pleinement et mourir heureux ou sommes-nous morts faute d avoir essayé ? Un roman magistral où la destinée humaine transcende les arcanes de
Né à Madagascar Jean-Bernard Lemal apprend ire et à écrire avec sa grand-mère et commence à fréquenter l école lors de son arrivée en France à l âge de neuf ans. On le retrouve musicien technicien sur des plates-formes pétrolières consultant sur des projets internationaux. Il est installé aux États-Unis où il représente des sociétés européennes.
Inspiré par la soixantaine de pays qu il a visités l auteur a mis en scène ses multiples connaissances à travers un récit basé sur une lecture différente de l Histoire.
Extrait du livre :
Ce matin-là au large de Cape Town la mer était joyeuse. La poussière des ruelles d Alexandria et de Soweto ne retombait plus. Les grands animaux de Kruger Park immobiles regardaient vers le ciel. Une tempête s annonçait. Dans la banlieue chic de Killarney les voitures roulaient au pas. Le vent soufflait plus fort dans les feuilles des jacarandas des jardins de Pretoria.
Le soleil revenait enfin sur la terre africaine ce matin-là Nelson Mandela était libre !
Quant à moi Markus Lanier j étais en reportage pour couvrir cet événement extraordinaire. Impossible d approcher le personnage. La foule était dense nerveuse fascinée par son idole plongée dans une joie douloureuse étourdie de chants et de danses. L air n appartenait qu à lui les yeux du monde entier étaient sur lui. Chacun découvrait enfin son visage.
N ayant pas la moindre chance de parler à Dieu je choisis d aller à la rencontre de ses disciples. J eus la chance de croiser un autre de ses compagnons libérés Terror Lekota membre de l ANC. La chaleur de sa poignée de main son appétit pour le lendemain un discours serein sans la moindre pointe de haine tout portait à croire que vivre sur sa terre natale serait enfin possible.
Assis côte à côte sous la véranda d une maison de maître il racontait l avenir jour après jour par le détail un récit vécu par anticipation décrivant des avenues ensoleillées des foules en liesse. Des larmes coulaient sur son visage mais il était heureux.
Extrait du prologue.
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