Description
Résumé : Si rien ne change avant un demi-siècle écrivait Flaubert l Europe languira dans de grandes ténèbres . un semblable pressentiment en persuadait Baudelaire : Le monde va finir . Comme si le sentiment de quelque décadence était aussi constant qu inévitable Péguy le notait encore : Tout ce que nous avons défendu recule de jour en jour devant une barbarie devant une inculture croissante devant l envahissement de la corruption politique et sociale. hier encore à l occasion d un tout banal changement de calendrier historiens sociologues politologues futurologues ne furent-ils pas sollicités de scruter dans ce qu ils connaissent du passé ce qu ils pourraient y voir du futur ? Or d où vient que nous nous interrogions avec autant de perplexité sur l humanité à venir su ce n est que nous doutions de nous y reconnaître ? D où vient ce sentiment d un hiatus entre ce qui nous précédait et ce qui déjà nous suit ? Cet essai s interroge sur la crise de la conscience contemporaine. Est-elle aussi illusoire que toujours ou mieux fondée que jamais ? Dans un univers de toutes parts médiatisé par les sciences administré programmé planifié et rationalisé par les techniques la répudiation de la raison la destitution de la vérité la frénésie de l immédiation ne dessinent-elles pas une nouvelle figure de l homme ? Livré à toutes les médiations et n aspirant qu à l immédiat ne suivant aucune règle mais conditionné par toutes calculant toutes choses et s abandonnant aux plus incontrôlées n en est-il pas disloqué ?.











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