Description
Résumé :
Marcel Granet m avait laissé entendre à ses cours que la route de la soie avait probablement permis aux Grecs de connaître plus qu un peu de la culture chinoise. Cela continua durant l Empire romain : on a trouvé sur les côtes du Viêt-nam quantité de monnaies romaines qui prouvaient que la voie maritime doublait pour eux la voie terrestre : au point qu il fallut interdire aux citoyens romains de se vêtir de soie ruineuse : les seules femmes dès lors eurent droit à ce luxe.
Jusqu à l ambassade de Macartney qui marque les débuts de l impérialisme européen dès lors acharné à s asservir à l Empire du Milieu j étudiai cinq années durant cette Europe chinoise dont je livre ici la première moitié. Je m arrête à Leibniz sinophile entre tous. Le tome second commencera par un examen de Montesquieu qui représente lui le début du courant contraire instruit qu il avait été par un jésuite dissident qui lui avait dit pis que pendre de la Chine.
Avec la route de la soie ce sont les missionnaires en effet les jésuites au premier chef qui renseignèrent l Europe sur un pays qu ils connaissaient fort bien lui fournissant mathématiciens fondeurs de bons canons pour battre la Russie s efforçant même d installer le catholicisme là-bas en prônant des rites chinois ce qui suscita aux environs de 1700 une véhémente querelle entre les ordres rivaux qui prétendaient avoir leur part du gâteau.
… Etiemble..
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