Description
Résumé :
« Voici un livre dense et tragique » écrit dans sa préface Robert Badinter. Il poursuit : « Ce que les flammes qui les brûlent proclament c’est qu’ils ne peuvent plus supporter l’agression commise contre leur peuple l’éradication de ses coutumes et de sa langue le génocide culturel auxquels dans le lâche silence des États les autorités chinoises se livrent au Tibet. »Ce texte où la rigueur glaçante des « détails » tient souvent lieu d’émotion rappelle La Question d’Henri Alleg rédigée en 1958 en pleine guerre d’Algérie pour dénoncer la torture perpétrée par l’armée française. Depuis 1959 le Tibet annexé par la Chine au mépris du droit international a vu une répression féroce s’abattre sur lui sa capitale Lhassa devenant « un ghetto sous occupation nazie ». Entravés dans toutes leurs manifestations collectives ces résistants de l’esprit n’ont plus que ce moyen de protestation : l’auto-immolation la seule violence qui leur paraisse concevable celle dirigée contre soi-même. Ni attentats ni terrorisme mais en vérité la non-violence portée à son paroxysme son incandescence..
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