Description
Résumé :
Comment ignorer ce que les Pays-Bas ont apporté depuis le Moyen Age à l Europe ? Certes le royaume qui porte ce nom aujourd hui n existe que depuis 1839 mais qui ne se souvient de la lutte (victorieuse) des Provinces-Unies pour leur indépendance du poids – considérable – de leur économie marchande et de la puissance de leur marine de leurs institutions politiques originales (un mixte d oligarchie et de monarchie) de leur tradition d accueil – Spinoza et Descartes pour se borner aux plus illustres – de leur contribution à l enrichissement du continent sans compter un legs culturel qui va de Rembrandt à Mondrian ? Comment oublier aussi le rôle de « la Hollande » en Extrême-Orient en Afrique du Sud et dans quelques autres régions du monde ? Comment ne pas souligner la place occupée par les Pays-Bas après guerre dans la construction européenne dans la libération des moeurs et les progrès de l esprit de tolérance ? Pourtant ses voisins ignorent souvent l histoire intérieure – sociale et politique – d un peuple qui a gagné une large part de son espace sur la mer et qui s est forgé une ardeur et un esprit industrieux sans équivalents sur le continent.
Résidant sur place depuis de longues années historien de métier et excellent connaisseur de la société néerlandaise Christophe de Voogd retrace avec une science très sûre les destinées d un pays et d une civilisation sans lesquels l Europe actuelle n aurait pas le même visage. Un visage assurément moins avenant et moins divers.
Agrégé d histoire Christophe de Voogd est directeur de l Institut français des Pays-Bas (la Maison Descartes à Amsterdam) l un des plus importants instituts français à l étranger.
Initialement parue dans la collection Nations d Europe lancée par Hatier à l heure de Maastricht (1992) Histoire des Pays-Bas de Christophe de Voogd reparaît chez Fayard. Dans une édition judicieusement augmentée puisque sans forcer le trait l historien voit 2002 comme l année de tous les séismes. … Le millésime restera celui de l accablant rapport du NIOD sur la chute de l enclave de Srebrenica protégée par les casques bleus néerlandais (1995) et la prodigieuse ascension du leader populiste Pim Fortuyn sanctifié par son assassinat. Gageons toutefois que cette sévérité ne déplaira pas aux Néerlandais qui ont adopté cette synthèse – un exercice rare chez eux – due à un observateur étranger l ont traduite (1996) et plébiscitée (déjà trois éditions !) jusqu à susciter d autres brèves déclinaisons plus événementielles. Mais faut-il s en étonner ?.
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