Description
Résumé : Quel rapport y a-t-il entre la musique de Jean-Sébastien Bach les dessins du graveur néerlandais Maurits Escher et le célèbre théorème du logicien autrichien Kurt Gödel ? Du premier on connaît des pièces lisibles indifféremment dans les deux sens ou répétant le même motif sous des formes toujours nouvelles Escher lui nous a laissé des images paradoxales de fontaines s alimentant elles-mêmes de bandes de Möbius infinies ou de mains s autodessinant. De Gödel enfin vient cet étrange théorème posant une limite à la capacité des mathématiques à démontrer leurs propres théorèmes. Autoréférence est ainsi le maître mot d un récit fleuve devenu livre-culte d une totale liberté d écriture et de ton. De dialogues en chansons de Lewis Carroll à Magritte et de la biologie moléculaire à l intelligence artificielle l auteur démonte les rouages logiques sur lesquels reposent toutes les sciences actuelles. Tous les vingt ou trente ans un auteur inconnu nous offre un livre dont la profondeur la clarté la portée l humour la beauté et l originalité le font immédiatement reconnaître comme un événement littéraire majeur. Gödel Escher Bach et l un de ces livres. (– Martin Gardner Scientific American) –Victor Gasquet Il est bien rare de découvrir un ouvrage qui nous transporte littéralement dans des mondes nouveaux grâce à l ampleur de son érudition à la beauté et à la joie créatrice de son style et par-dessus tout grâce à son pouvoir de lier entre eux des domaines de la connaissance apparemment totalement étrangers les uns aux autres. Gödel Escher Bach est l un de ces livres. Un jeune et brillant professeur d informatique établit des liens entre les gravures d Escher la musique de Bach et la logique mathématique. Il nous rend intelligibles des similitudes cachées entre des domaines aussi variés que la biologie la psychologie la physique la linguistique et éclaire l un des mystères de la philosophie scientifique moderne : notre apparente inaptitude à comprendre la nature de nos propres processus de pensée. Cette recherche nous renvoie aux célèbres paradoxes des anciens Grecs mais aussi à l apport révolutionnaire du mathématicien Kurt Gödel. Dans les deux cas elle aboutit au phénomène d auto-référence : tout langage tout programme d ordinateur tout processus de pensée lorsqu il s exprime à propos de lui-même crée une structure comparable aux miroirs se réfléchissant à l infini..
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