Description
Résumé :
L Eglise est favorable à une transformation pacifique et modérée qui passe et doit passer par Fidel Castro. Toute autre hypothèse serait incertaine dangereuse sanglante et traumatique pour la société. Provenant d un haut dignitaire de l Eglise catholique cubaine cette prise de position reflète un double sentiment quasi général à Cuba : la confusion entre le lider maximo et la Révolution le refus de retourner au capitalisme sauvage. Pourtant la crise persiste et détruit le tissu social. La santé et l éducation – fleurons de la Révolution – restent gratuites mais faute de moyens et de motivations ne fonctionnent plus guère. Le rationnement strict reste la règle. Pire : là où les anticastristes et la CIA ont échoué le dollar lui réussit. Il a envahi l île. Désormais la chasse aux billets verts indispensables à la survie débouche sur toutes les dérives : marché noir prostitution drogue corruption… Et sur le plan politique ? Cuba qui n a rien d une dictature sanglante connaît un profond déficit démocratique. La répression n a toutefois pas empêché ces dernières années l émergence d une société civile autonome bien qu interdite : organisations de défense des droits de l homme Eglises coopératives bibliothèques privées embryons de presse et de syndicats indépendants… C est avant tout à ces nouveaux acteurs de la société civile cubaine que s intéresse le présent ouvrage. Toute transition respectueuse de la justice sociale passe en effet par ces contre-pouvoirs. Dans une deuxième partie l auteur porte un regard critique sur les exilés de Miami les relations Europe-Cuba et l embargo américain. Et de conclure qu en isolant La Havane Washington complique la tâche de ceux qui luttent réellement pour la démocratie..
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