Description
Résumé :
Vers une spiritualité libre. Aujourd hui le terme de Cathares est utilisé pour désigner les personnes qui se reconnurent dans un vaste mouvement spirituel et moral déployé en Europe au cœur du Moyen Âge. Jamais les intéressés n utilisèrent ce mot inventé par leurs adversaires mais la plus exacte dénomination que leur appliquait le peuple fut probablement celle de bons hommes. Vouloir en effet émerger de l animalité pour être homme discerner le bien pour devenir bon n est-ce pas œuvrer dans le sens du plus haut idéal d humanisation ? À l orée du XXIe siècle l ampleur de la perspective évolutive conquise par l humanité lui révèle que son émergence est récente et inachevée. Sous des formes médiévales il y avait dans le Catharisme une avancée décisive de ce processus humanisant. Elle fut brutalement anéantie par les Pouvoirs de ce monde mais sa nécessité demeure plus actuelle que jamais. Le but de ce livre est d examiner de manière phénoménologique en partant de l histoire le courant évolutif assumé en leur temps par les bons hommes cathares sans toutefois le figer dans les contingences du passé.
LA DEDICACE DE L AUTEUR : Je n ai pas choisi d écrire ce livre. Il s est imposé en 1995 alors qu un précédent ouvrage concernant aussi le Catharisme était prêt pour l édition. Il fallait d abord redonner vie et sens au geste de ces dualistes évangéliques dits Cathares qui autour de l An Mil et trois siècles durant se dressèrent dans toute l Europe avant que Rome ne parvînt à les exterminer. A la différence des théocraties culpabilisant l individu les dualistes affirment que le Mal en opposition à l Etre constitue l une des racines de l univers. Mais de cette lucidité résulte une mise en cause ravageuse de toute institution autoritaire. A ces hérétiques inspirés nous devons notre liberté d aujourd hui. Ainsi à travers son corpus documentaire ce livre est-il au fond la découverte d un amour tissé depuis quarante années pour ces femmes et ces hommes. Ainsi leur rencontre au long d une quête éprouvante mais fraternelle rendit-elle l auteur à lui-même comme essoré par l aventure mais enfin débarrassé de vieilles écorces jusque-là inaperçues. (José Dupré).
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